AUTEUR(S)

Juliana Marín Taborda – Álvaro Iván Hernández

RÉSUMÉ

Est-il possible de planter des racines au milieu du mouvement migratoire par le biais d’actions performatives ? Cet article explore la dimension performative de l’atelier RespirAndo développé dans le cadre du projet TransMigrARTS, qui cherche à transformer les vulnérabilités de la population migrante à travers l’art. Mis en œuvre à Toulouse (France) et à Aarhus (Danemark), l’atelier propose le corps, le mouvement et la respiration comme outils pour renforcer les réseaux de soutien et de bien-être par le biais de la performance. À partir d’une méthodologie de recherche-création appliquée (ICA), basée sur l’écriture performative à partir d’images, l’article analyse deux sessions de l’atelier à Aarhus au printemps 2024 : A stone in the road et Sowing roots. À travers cette exploration, nous réfléchissons au pouvoir créatif de l’art pour re-signifier l’expérience migratoire, permettant de nouvelles façons d’habiter le monde, de construire des liens et de projeter des futurs collectifs de bien-être pour les migrants.

 

DOI

https://doi.org/10.59486/LRHJ4474

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